Comment faciliter l’intégration des migrants dans les écoles ?

Comment faciliter l’intégration des migrants dans les écoles ?

Non

Le Journée internationale du migrant, célébrée aujourd’hui, se concentre sur les histoires de cohésion sociale de chacun des 272 millions de migrants qui commencent une nouvelle vie et construisent de nouvelles communautés dans tous les coins du monde. Mais en Espagne, elle sert aussi à rappeler qu’il faut aller plus loin et pour aller au-delà de la phase de réception et de normalisation. Tous les migrants, quelle que soit leur origine ethnique, culturelle ou religieuse, sont titulaires de droits civils et politiques, mais aussi de droits économiques, sociaux et culturels, et l’école doit être le premier espace de reconnaissance et d’intégration.

L’un des principes du système éducatif espagnol, dans toutes ses communautés autonomes, est la l’intégration scolaireen accord avec le droit à l’égalité et à la cohésion sociale. Ainsi, il est facile de trouver des cultures différentes dans la salle de classe. Par conséquent, le manque de connaissance de la langue, de la culture et des droits met parfois ces élèves migrants dans une situation de vulnérabilité possible.

Qu’est-ce que l’éducation interculturelle ?

Le l’éducation interculturelle se réfère à l’intégration de la population immigrée dans la société d’accueilet, par conséquent, dans la société en général. Les membres du groupe majoritaire doivent être considérés comme égaux à ceux des groupes minoritaires. L’école est le moyen, et l’outil, pour stimuler et générer ce flux.

Certains des des mesures incluses dans les écoles pour promouvoir l’intégration des immigrants sont :

  • Supprimer les obstacles à la réussite des enfants,
  • Encourager le dialogue avec les familles issues de cultures minoritaires,
  • Impliquer les personnes issues de ces communautés dans les organes participatifs du centre ou dans les activités scolaires

Il est clair que le la scolarisation est le point de départ pour l’insertion familiale et agit comme un stabilisateur pour les membres les plus âgés de la famille. En outre, tout enfant d’âge scolaire a droit à une éducation de base, que ses parents soient ou non en situation irrégulière.

Les étudiants immigrés doivent pour se sentir partie intégrante du groupe, qu’il est apprécié, et que sa langue et sa culture sont valorisées. À cette fin, l’un des objectifs spécifiques sera toujours la maîtrise orale et écrite de la langue espagnole, ce qui permet d’accéder au même programme que le reste des camarades de classe.

Recommandations pour l’intégration scolaire

Il est considéré comme une bonne éducation lorsque le Les objectifs sont orientés vers un développement autonome, de toutes les capacités personnelles, sociales, éthiques et intellectuelles de chaque individu. De la même manière, il enseigne comment vivre ensemble et coopérer.

Certaines des recommandations données aux enseignants sont, par exemple

  • Inclure dans le programme scolaire un contenu faisant référence aux autres cultures, en mettant l’accent sur ce qui nous unit et non sur ce qui nous sépare.
  • Réaliser les activités dans des groupes culturellement hétérogènes.
  • Refléter dans la vie du centre la présence de différentes cultures et langues.
  • Établir un dialogue critique entre toutes les cultures.

L’un des objectifs est qu’à la fin de la scolarité obligatoire, tout le monde est compétent dans l’utilisation de la langue. C’est un véhicule indispensable pour se sentir utile et être considéré comme un membre de la société.

Expériences d’intégration à travers des histoires de vie

À l’occasion de la Journée internationale des migrants, un groupe de chercheurs de la Faculté d’éducation, d’économie et de technologie de l’UGR de Ceuta lance au CEIP Ortega y Gasset de nouvelles méthodologies dans le plan linguistique de l’école. La nouveauté est qu’il retrace, à travers un livre imprimé, les histoires de vie de 10 migrants, 8 hommes et 2 femmes.

Le projet s’appelle Histoires de frontières, est un le matériel littéraire pour les enfants et les jeunes qui présente les différentes réalités racontées par la population migrante sous forme de récits et de bandes dessinées. Il recueille également les voix et les témoignages des enfants migrants non accompagnés, des travailleurs frontaliers et d’autres personnes.

L’idée est d’étendre cette même initiative au reste des écoles maternelles, primaires et secondaires de la ville.